Le cas MySpace

par | 29 Août 2006 | Chronique du Web (people, idées, projets) | 0 commentaires

Connaissez-vous MySpace ?

C’est un site communautaire de blogs et de rencontres, mais surtout un site où les musiciens peuvent créer simplement une page, afficher leur musique et leurs vidéos, annoncer leurs concerts… Il y a des centaines de services équivalents, mais pour une raison que j’ignore, c’est MySpace qui a marché. J’y ai même ma petite page à moi

Ce qui est impressionnant, c’est le nombre de personnes qui viennent écouter mes morceaux, et aussi la facilité pour rencontrer de nouveaux musiciens : Quand la musique d’un autre membre nous plaît, il suffit de cliquer sur un lien pour lui demander de faire partie de nos amis… Ca fonctionne très bien, ça permet de découvrir des gens nouveaux et intéréssants : j’ai un ami en Sicile, un au Mexique, un en Suisse, qui ont aimé mes morceaux et dont j’ai aimé les morceaux. Grâce à Myspace, j’ai aussi repris contact avec des groupes croisés au hasard de mes concerts, et enfin écrit à mon idole Bugge Wesseltoft (Il m’a réponduuuu !)

Bref, MySpace, c’est vraiment le Web 2.0 : les utilisateurs qui ont le pouvoir de créer leur espace et d’y ajouter ce qu’ils veulent, d’échanger ce qu’ils veulent en toute liberté.

Ce qui est étonnant, c’est la laideur du site, résultante sophistiquée d’une charte graphique triste à mourir et de la liberté laissée aux internautes d’ajouter le code HTML de leur choix dans leurs pages… Sur le plan visuel, on est revenus à l’art de la page perso de la fin des années 1990. Le mauvais goût règne en maître. On est bien loin des jolies interfaces en AJAX et des fonctionnalités sophistiquées du Web 2.0…

MySpace, les skyblogs, et bien d’autres exemples de sites communautaires au succès phénoménal nous rappellent opportunément que ce n’est pas la technologie ni le design qui font le succès, mais les internautes. Lorsqu’on leur propose quelque chose qui les fascine, tout devient possible.

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